1) Le Bitcoin est une monnaie non sécurisée. Si un jour un "Pool" devient majoritaire sur la Blockchain, ils parviendront à semparer des bitcoins.
Non. Détenir 51% du hashing power ne permet pas de "s'emparer des bitcoins" mais seulement de tenter de dépenser plusieurs fois ses propres bitcoins, ce qui n'est pas la même chose.
Dis comme ça on comprend mieux que ce n'est pas tenable: la valeur des bitcoins tomberait et personne n'aurait intérêt à faire ça.
Il y a déjà eu de brèves périodes pendant lesquelles un pool a pu être majoritaire et les mineurs ont (rationnellement) décidés de mieux se répartir.
On peut imaginer une organisation qui déciderait d'attaquer le réseau dans le but de le détruire mais le résultat serait limité à une perturbation temporaire car les mineurs appliqueraient des contre-mesures (hard fork). A la fin, les responsables de l'attaque devraient justifier les coûts engagés pour monter l'attaque qui sont considérables au regard de l'échec assuré d'une telle attaque dans la durée..
2) Le Bitcoin est une monnaie spéculative. 90% des possesseurs de Bitcoins veulent faire fructifier leurs investissements jusqu'à ce que le mouvement sessouffle puisqu'il est basé sur du vent.
Bitcoin est un réseau bien réel, tout aussi réel que le réseau twitter ou le réseau facebook: des gens, des machines, des câbles, etc..
Pourquoi faudrait il spéculer uniquement sur des actions cotées et pas sur Bitcoin ?
3) Le bitcoin est une monnaie dédié au blanchiment d'argent. Les contrôles s'y font rare et la provenance des fonds est souvent louche.
C'est une opinion, pas un fait. Bitcoin, c'est du cash électronique. Le véritable outil du blanchiment (complètement anonyme) c'est le cash en papier (les billets de banques).
En fait, le système bancaire actuel favorise le blanchiment d'évasion fiscale car il réserve cette possibilité au très riches qui bénéficient de la complicité de certains banquiers.
Bitcoin, au contraire, donne les mêmes possibilités à tout le monde.
Il permet de créer de nouveaux marchés, donc de nouvelles richesses pour l'économie dans son ensemble.