La voie normale pour un agriculteur qui voudrait se prémunir des aléas climatiques est l'assurance, pas la vente "à découvert"
Et tu crois que l'assurance, elle se couvre comment des risques ?
J'attendais cette question.
Avant de répondre, il serait que utile que tu y réfléchisses : comment un assureur, c'est-à-dire celui qui met en oeuvre les principes même de l'assurance, se couvre contre le risque. Tu crois que c'est par l'achat de contrats à termes ? Tu le crois vraiment ? Non, ca c'est un spéculateur. Que des banques et certains financiers veuillent se travestir en ajoutant "assureur" à leur pas de porte, je ne le nie pas (aidé par cela par quelques lois passées en catimini il y a environ une décénie), mais ils restent des spéculateurs, pas des assureurs. C'est encore un exemple de tentative de financiarisations de pans de l'économie en vue de toujours plus de profits : les contrats à terme ne peuvent en aucun cas servir de garantie. Cette financiarisation, en créant une fausse offre et demande (fausse au sens où elle porte sur des contrats, des promesses et non sur la récolte elle-même) sur les matières premières à créé la prise à la gorge des producteur et leur suicides réguliers.
Donc, pour répondre à ta question, l'assureur se couvre par la mutualisation et les réserves des excercices précédents.
Encore une fois, il faut pas prendre la conséquence pour la cause : acheter des contrats à terme pour couvrir un risque, c'est de la spéculation, pas de l'assurance, quoique les financiers essayent de vous faire croire.
C'est vraiment du grand n'importe quoi. Et je retrouve encore les arguments qui prouvent l'ignorance des propos : la fixation sur le réel et les dérivés. Donc c'est vilain, malin. Pour ne relever que cela.
Les dérivés peuvent être utilisé sans spéculation et volonté de retour, par des assurances via des contrats à terme ou des options. It's a fact et ça marche aussi bien qu'une mutualisation qui a des frais plus importants qui est overengineeré.