Ces blaireaux ont accumulé des décennies de contraintes législatives sur les banques et maintenant ils s'étonnent de voir ces dernières se protéger et ouvrir le parapluie?
Je n'ai pas suivi tout l'échange, mais cette réflexion me fait réagir...
En matière de contraintes sur les banques, je tiendrais le discours totalement opposé.
Notamment, ON leur a permis de prêter avec des effets de leviers de plus en plus faibles, ON a autorisé les banques de dépôts à fusionner avec les banques d'affaires et c'est le contribuable qui paye en cas de coup dur, selon le principe "privatisation du profit, mutualisation des pertes", ON autorise le trading haute fréquence, ON a rejeté tous les projets de taxe Tobin et, au moment de la crise des subprimes, les États ont renfloué les banques
sans contrepartie, ce qui leur permet de continuer à spéculer sans craindre les conséquences en cas d'échec.
Sans compter le MES (Mécanisme européen de stabilité) que l"UE a créé, un modèle d'escroquerie légale, constitué de fonctionnaires anonymes, irresponsables, indépendants, bénéficiant d'une grande immunité, qui peuvent ordonner aux États membres de leur transmettre sous huitaine des dizaines de milliards d'euros pour pouvoir, le moment venu, renflouer le système bancaire pour lui éviter la faillite.
Et sans compter le principe de Maastricht qui oblige les États, qui ont renoncé à leur pouvoir régalien de créer leur monnaie nationale, d'emprunter sur les marchés privés et de constituer ainsi une dette impossible à rembourser qui leur assure un revenu permanent chiffré aujourd'hui à ~54 milliards d'euros tous les ans.
Et il faudrait "assouplir" encore les "contraintes législatives" ?!!

Personnellement, j'irai plus dans le sens de Rocou: contrairement aux apparences, le secteur financier est sans doute l'un des secteurs les plus réglementés au monde; tu n'as qu'à décortiquer tous ce qui a été fait avec Bale II, III et maintenant IV pour te faire une idée. D'ailleurs, ce n'est sans doute pas anodin de voir Trump travailler à "une libéralisation financière" depuis qu'il a été élu. Après, je suis d'accord: tous les mécanismes de "protection" que tu cites me font clairement plus penser à une sorte de gigantesque racket où nous sommes toujours les dindons de la farce. Mais je n'y vois pas trop la trace d'une quelconque libéralisation et d'assouplissement, bien au contraire: c'est carrément de la planification et aussi du copinage avec les banques.
Pour moi, la véritable déréglementation, c'est de jamais intervenir et de laisser une banque s'écrouler et peu importe le "too big to fail". On en est quand même très loin.
Je dirai aussi que si tu laisses les états le pouvoir de battre monnaie, alors clairement c'est le retour de l'hyper-inflation et à terme de l'hyper-dette. Tu as d'ailleurs de très bons exemples avec le Zimbabwe et bien entendu le Venezuela.