Je suis sûr qu'un oeil à un dictionnaire devrait vous aider dans ce genre de cas :
Alors,
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1695 :
Taux de mortalité : le rapport du nombre de décès de l'année à la population totale moyenne de l'année.
On peut parler de taux de mortalité lié à une maladie, mais alors on doit le calculer comme tous les taux de mortalité : nbre morts/population totale.Bref, un taux de mortalité ça se calcule sur une population
totale et non sur le nombre de cas.
Si vous voulez travailler sur le nbre morts/population touchée ça s'appelle le
taux de létalité et ça se calcule ainsi,
https://www.ined.fr/fr/lexique/letalite/ :
Taux de létalité : nombre de personnes qui, ayant contracté une maladie, meurent de cette maladie pour 1000 personnes, pour une année donnée.
Ou le CNRTL si vous voulez, il est plus clair,
https://www.cnrtl.fr/definition/l%C3%A9talit%C3%A9 :
Taux de létalité : Rapport entre le nombre de décès dus à une maladie et le nombre de personnes atteintes de cette maladie
Oscar calcule donc ce qu'on appelle le taux de létalité et personne ici ne calcule le taux de mortalité (enfin si, réellement, calculer le taux de mortalité c'est ce que font les gens qui comparent le coronavirus à la grippe saisonnière alors que cette comparaison n'a aucun sens vu que le coronavirus est en pleine phase exponentielle et que la grippe elle, fait son bonhomme de chemin depuis perpette de façon stable, mais c'est pas ce qui vous occupe ici et maintenant).
Quant à vous, Asche et Guigui, je ne sais pas comment s'appelle ce que vous calculez mais c'est intéressant et votre logique me semble tout à fait pertinente. Ça serait cool si vous pouviez me trouver le nom. Il doit y en avoir un. Le calcul nbre morts/nbre affaires classées doit forcément être utilisé pour déterminer les chances de survies à une maladie. Du coup il doit avoir un nom. Je ne l'ai juste pas trouvé.
Dans tous les cas, aucune de ces méthodes ne donne des chiffres cohérents en pleine phase de découverte et de contagion exponentielle. Soit on prend les données de la Chine, qui est stable, soit on se retrouve avec des chiffres peu cohérents si on veut vraiment bosser sur les données européennes.