Les mêmes sujets en effet mais avec de grosses évolutions (négatives): une régulation de plus en plus contraignante et en particulier des règles fiscales très agressives dans beaucoup de pays (et bien entendu, la France en tête de liste.)
En 2012, je m'amusais beaucoup à vendre-acheter-échanger sur des tas de plateformes. C'était fun.
À l'époque je pensais que les cryptos allaient tout balayer sur leur passage et que les élus allaient modifier la législation afin de leur faire une place, que les commerçants pourraient recevoir des cryptos, payer leurs salariés en crypto, offrir des primes en crypto, etc.
J'ai fermé absolument tous mes comptes sur ces plateformes (heureusement la plupart ont totalement disparu) dès que les rumeurs de KYC ont vu le jour. L'épée de Damoclès de l'administration pèse beaucoup plus que le risque de perdre son pognon.
Je suis parti en Suisse pour le boulot (rien à voir avec les cryptos) mais même là-bas nous avons nos socialistes qui font continuellement pression pour "réguler" toujours plus le domaine.
La partie de cache-cache ne m'amuse pas du tout.
Ce n'est même pas le fait de payer des impôts qui me gêne (quoiqu'en France, vos taxes sont monstrueuses), c'est de constamment devoir justifier la moindre transaction, soit disant pour lutter contre le "blanchiment".
Je partage largement ton ressentiment, et la différence de traitement avec l'argent liquide est tellement agaçante, pour ne pas dire révoltante, qu'on peut finir par être désabusé. Investir dans la crypto est devenu dangereux, plus seulement à cause de leur volatilité, des scams et des hacks en tout genre mais parce qu'on est même plus certain de pouvoir récupérer notre argent en fiat à la fin. Convertir ses cryptos en fiat est devenu risqué, on a l'impression qu'on peut être bloqué par l'exchange ou par la banque destinataire à tout moment. A croire que les ennemis de la crypto sont en train de remporter le combat. Alors que pendant ce temps dans les "quartiers populaires", où les dealers et les clandestins s'affichent au grand jour sans complexes, l'argent liquide de la drogue et du travail au black coule tellement à flot que les caisses des supermarchés à proximité sont toutes équipées de monnayeurs automatiques. Il n'y a pas moyen de réglementer ça d'abord? D'interdire les monnayeurs automatiques ou de limiter les paiements en cash à quelques euros, à proximité des quartiers notoirement connus pour être des supermarchés de la drogue? A croire qu'on fait tout pour encourager cette soi-disant "économie" souterraine.