Je trouve le sujet de ce topic fondamentalement paradoxal.
D'abord, chacun fait ce qu'il veux dans la mesure où il en assume seul les conséquences, donc ce gars peu bien emprunter pour investir dans le Bitcoin : si il l'a effectivement fait en novembre, il doit s'en mordre sévèrement les doigts.
Facile à dire aujourd'hui. Bitcoin aurait pu continuer à progresser et là il aurait gagné.
Mais là n'est pas mon propos.
Bitcoin est un projet pour s'affranchir du monopole de la création monétaire par nos états corrompus.
Corrompus par quoi ? Par la dette. Corrompus par qui ? Par les banquiers.
Le remboursement de la dette devient le premier ou un des tous premiers postes budgétaires des états, leur premier poste de dépenses. Alors qu'il devient évident pour de plus en plus d'experts que ces dettes ne seront jamais remboursées, ce n'est même plus le remboursement de la dette que nos états visent, mais le paiement des intérêts de cette dette. Les intérêts de la dette vont directement dans la poche des banquiers. De là à dire que le premier poste de dépense de nos états est l'enrichissement des banquiers, il n'y a qu'un pas... que je suis en train de franchir.
Donc, Bitcoin est né de la problématique de la dette des états. Pour "gérer" cette dette (en fait, principalement les intérêts), les états émettent de plus en plus de monnaie. Or Bitcoin à une création monétaire fixe. Conséquence, le crédit est limité avec Bitcoin. La relation entre Bitcoin et crédit est complètement différente de la relation entre FIAT et crédit.
Ce que je trouve paradoxal dans le sujet du topic, c'est donc de s'intéresser à Bitcoin et de continuer à raisonner avec le système FIAT : faire un crédit. Ce temps est fini: les banquiers ne le savent pas encore, mais l'asservissement des peuples par le crédit est fini. C'est bien à cela que sert Bitcoin.
Quelques chiffres :
Montant de la dette de l'état français en 2018 : 2.255,3 milliards d'euros (37.588,33 de dette par français sur une base de 60 millions de français).
Intérêts de la dette française en 2017 (charge de la dette) : 41,8 milliards d'euros (2nd poste budgétaire, après l'enseignement)
Remboursement de la dette (service de la dette) : 161,2 milliards d'euros (loi de finance 2018). A noter que, avec une durée moyenne des titres d'emprunts de 7 ans, ce remboursement devrait être doublé à, 322,2 milliards exactement : donc, nous remboursons le capital 2 fois moins vite que prévu, donc nous nous endettons encore plus...
Au total, la dette française représente une dépense annuelle de 203 milliards d'euros, ce qui en fait, et de loin, le premier poste budgétaire de notre état, même si celui-ci fait tout ce qu'il peux pour le masquer dans sa communication institutionnelle.