[...]
Sommes nous d'accord sur le fait que ce discours discrédite la méthodologie per se et non l'utilisation de cette méthodologie dans un contexte de crise?
Non, contrairement à toi j'ai besoin de creuser un sujet pour avoir une pensée dessus. A quel moment j'ai une quelconque légitimité pour juger les propos d'un professeur de renom, alors que je ne suis pas médecin et que je n'ai même pas lu " la thèse et l'antithèse" ...
On en revient au problème du 21éme siècle, j'ai plus le nom de ce phénomène, mais on va l'appeler le phénomène du gilet jaune

. Penser qu'on est capable d'avoir un avis sur absolument tout.
Tu ne juges pas à moins de très bien connaître un domaine c'est l'idée que tu défends?
C'est une attitude sage, mais malheureusement intenable lorsqu'un sujet déborde sur le politique. La gestion de cette crise et l'utilisation d'un médicament et d'une méthodologie associée à la recherche sont des sujets actuellement débattus au niveau politique, et non scientifique.
Cela veut dire qu'une décision politique peut potentiellement être prise, et le politique, par essence, est l'affaire et la responsabilités de tous.
Que tu te sentes incompétent pour juger très bien. Mais en soutenant Raoult et en mettant en avant son "crédit" et son "renom" tu défends en réalité un jugement de facto.
edit: en fait tu prends une attitude de retrait comme si les deux méthodes se valaient et que le débat n'était pas tranché. Mais ce n'est pas le cas. L'académie de médecine est très tranchée sur l'efficacité et la nécessité de l'essai clinique randomisé et ce n'est pas pour rien qu'il est obligatoire depuis 1965:
http://www.academie-medecine.fr/lessai-clinique-controle-randomise/